Analyse de la tontine du Conservateur

Souvent connue de manière imprécise, inexacte ou avec un certain nombre de connotations de la part du grand public, la tontine est le plus ancien produit d’assurance-vie existant. Si la tontine était utilisée hier par les marins avant de partir dans de grandes, longues et périlleuses expéditions, ses caractéristiques en font un produit parfaitement adapté à un certain nombre de besoins des épargnants, en particulier dans le contexte actuel de taux obligataires particulièrement bas :

En fixant à la souscription de la tontine une date ferme et irrévocable de dénouement de la tontine et de partage de la richesse constituée entre ses différents adhérents (survivants), la tontine permet à l’assureur-vie de gérer librement l’épargne de la tontine durant cette période sans se soucier, ni d’une obligation de garantie du capital au jour le jour, ni de performance financière annuelle. L’unique objectif du gérant financier est le faire fructifier au mieux les sommes versées par les adhérents dans la tontine dans un horizon de temps imparti. Aujourd’hui où l’on parle d’euro croissance, la tontine est une réponse déjà bien adaptée, bénéficiant d’une réelle antériorité et ayant prouvé sa capacité à tirer profit d’un horizon de placement relativement long pour dégager une (sur)performance financière.
Si un adhérent peut être objectivement  » angoissé face au risque de verser de l’argent dans une tontine et de décéder avant son dénouement, Le Conservateur propose (en option) de souscrire une contre-assurance décès permettant de sécuriser la possibilité de  » récupérer une partie de son capital, quoi qu’il arrive. Rien n’oblige pour autant l’épargnant à désigner ses ayants-droits (ou ses héritiers) comme bénéficiaires de sa contre-assurance décès.
Face à la baisse constante (et durable) du taux de remplacement des retraites complémentaires publiques (Cnav, Arrco, Agirc…), la tontine peut être utilisée par un épargnant comme outil permettant de constituer une épargne en vue de la retraite. L’absence de possibilité de rachat partiel est une contrainte vertueuse dans ce cadre ; elle interdit en effet un épargnant  » un peu trop cigale à vouloir piocher, le cas échéant, dans une épargne constituée en vue de la retraite. En réponse au souhait de se constituer un supplément de retraite, Le Conservateur propose des tontines à primes périodiques (PP) permettant d’épargner de manière régulière.

Sur le plan fiscal, la tontine n’est ni un plan d’épargne retraite populaire (PERP), ni un contrat de retraite Madelin. La tontine occupe un espace différent dans l’univers des offres d’assurance-vie En savoir plus

Source:: www.news-assurances.com

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